Aller aux champignons
On avait passé la matinée dans les bois. Crottés, trempés,
sentant l’humus et l’arbre, le retour fut
triomphant. Restait la cueillette à éplucher. Tendres, rondelets,
moelleux, plissés, à croquer tout crus, les champignons.
Cèpes ou girolles ? Rosés ou pieds de mouton ? Cela
finirait en omelette pour toute la maisonnée. Ensuite, on
congèlerait. A ce qu’on dit ce n’est pas toujours une
hérésie, même pour les purs et durs qui gardent jalousement leurs
coins et pour qui la saison, c’est la saison.
Michèle rosenzweig -l’atelier de l’artisane – proses
poétiques -2009 editions edilivre.com
Doucement sur les champignons qui se gorgent de radioactivité ces dernières années depuis Tchernobyl et Fukushima….
Je suis dans le pays du champignon par excellence, pays qui a fait parler de lui à cause des invasions de Roumains et Bulgares qui sont venus piller nos bois pour le compte de l’Espagne….l’être humain est lamentable…
Pour notre part, une petite balade avec un panier pour faire une bonne omelette de temps en temps et le reste, sèché, broyé et utilisé pour saupoudrer des plats cuisinés….
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il est superbe ce cèpe !
j’aimais tant « aller aux champignons » : je suis née en Dordogne !!!
belle journée !
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