Stan
Hommage à Stan Getz
Il ourle le grave
Il délivre l’aigu
Sans stridence
Il murmure de l’anche
Et j’entends son souffle
A peine respiré pour une si grande phrase.
Il swingue
Il bat de son cœur
Il est ardent
Il m’envoie des baisers de jazz
Et je l’écoute
Peau contre peau
A travers le cuivre de son saxophone.
Douceur et fougue
Simples acrobaties de virtuose.
Rondeur des perles de ses notes.
Les attaques sont plantées fermes et vertes
Elégantes et drapées.
Quelque chose de gravissime non de papillonnant
Non l’un puis l’autre ou tout à la fois.
la beauté de la nuit
Et le luxe des étoiles
Le bonheur d’un danser
Devant l’être que l’on aimerait
Amoureuse chaude aux sept voiles.
Brésil ,cave des fifties
S’infiltrent et meurent
Dans les fumées.
Le final bat de l’aile d’un aigle.
C’est juste beau à sourire
Bouche bée.
Michèle rosenzweig-les vides, les pleins et les
déliés-editions edifree. 2012
A GOOD DAY TO YOU !
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Merci ce délicat passage .
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BOUCHE BEE
Un sourire
*
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