interview 2

dernire dition ! derniere-edition.jpg

illustration à la plume de michèle rosenzweig pour son
ouvrage « déclinaison de femmes « qui vient de paraitre chez
Edilivre 

 

Rencontre avec
Michèle
Rosenzweig
, auteure de
« Déclinaison de femmes »

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?

Ce sont six histoires de femmes qui vont  de la jeune fille
à la vieille dame, à des moments clés de leur féminité. Une prise
de conscience à chaque fois.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

C’est une interrogation sur ma féminité. J’avoue que
les six héroïnes me ressemblent beaucoup. Je pense que je ne suis
pas la seule femme à être en dehors des normes de la féminité, et
que le lecteur, la lectrice peut s’y retrouver ou y découvrir
une profondeur cachée.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Justement aux lectrices peut être d’abord, mais aussi aux
lecteurs parce que le féminisme actuel a bouleversé notre façon de
penser et d’être. J’ai voulu présenter des
interrogations parce que le féminisme pur et dur ne me satisfait
pas et le machisme non plus.

Que symbolise pour vous la féminité ?

La part complémentaire de l’homme  et non sa part
rivale. Une façon authentique d’être une femme de nos jours
en dehors des clichés. Le droit à la douceur, la beauté, le charme,
autrement …..Souvent plus à l’intérieur que
l’image que l’on donne avec son physique.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage
?

Je voudrais que les femmes se trouvent une nature propre hors
des conventions sociales, qu’elles osent être elles mêmes,
voire différentes,  qu’on les aime pour ce
qu’elles sont  et pas des images de magazines, ni des
superwomen, ni des caricatures de femmes ( blondes ou femmes au
volant par exemple !!)

Comment êtes-vous parvenue à construire ces portraits féminins si
authentiques ?

C’est toujours moi que j’ai mis en scène. Moi jeune,
moi mûre, moi vieille. D’autres femmes comme ma mère, ma
grand-mère, mes amies m’ont aidée à enrichir ces portraits.
C’est la vraie vie que je décris.

Quels thèmes vous inspirent le plus ?

Il me semble que c’est la recherche de soi, et en
extension la recherche de dieu, de soi dans l’univers.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je voudrais dire à mes lectrices que je les trouverai toujours
belles pourvu qu’elles soient vraies, et à mes lecteurs
qu’ils trouvent en la femme non seulement leur idéal mais
leur complément nécessaire tout en le respectant profondément. La
femme est pour les hommes un mystère parce quelle ne s’est
pas assez dévoilée. Ce livre dévoile une part de ce mystère. Parce
que c’est une femme avide d’authenticité qui l’a
écrit.

michèle rosenzweig et Edilivre . août 2014

ma sérénité

ma srnit ma-serenite.jpgtournesols au café -aquarelle -2007

Ma
sérénité

Dans mon ciel serein, je pense, je
suis libre au fond du coeur. J’ai peu d’argent mais je
me contente d’un rien .Je fais attention aux petits riens, je
savoure les choses simples  Une radio louange légère égrène
ses accords dans ma cuisine qui sent bon le café chaud du matin. Un
rayon de soleil perce la fenêtre ouverte et vient illuminer mes
plantes vertes fraîchement arrosées .J’écris, tranquille, sur
du papier quadrillé ma joie d’exister. Ce matin neuf
m’invite à nettoyer tout en moi et autour de moi. C’est
dans les gestes simples que je trouve la paix d’agir en
harmonie avec l’univers. Une tartine de beurre et de
confiture .Un peu de vaisselle à laver dans l’évier. Le chat
à nourrir et à caresser. La table à débarrasser de ses miettes. Une
rose à cueillir au jardin pour la mettre en vase.

Un autre jour commence, pas de nuages, pas d’angoisses, je
remets ma vie à mon dieu.

Tout ce qui a été était nécessité , tout ce qui est reste
à prendre , tout se qui sera s’ouvre devant moi .

Michèle Rosenzweig – « j’en parle à mon chat » 

Frères ennemis

frres ennemis freres-ennemis.jpg« prière » -acrylique sur papier -2008

3 août Journée
internationale du pardon

si chacun pose sa pierre le monde changera : cela passe
par soi .

pardonnez ! je CHOISIS de pardonner

 

Frères ennemis 

 

laisser passer les nuages sur l’offense

la laver par la pluie

demander au coeur le besoin d’être propre

casser la gueule à sa haine pour qu’elle se taise

s’offrir un cadeau d’amour à soi même

faire de son ennemi un compagnon de route

en ne le maudissant pas

savoir lui dire pardon

car il n’y a jamais de tort sans deux êtres à la fois

maitriser sa violence dans la prière

céder au bleu du ciel

à la Vie belle et tendre

avoir la reconnaissance d’un enfant ..

je joins mes mains dans les tiennes

à l’unisson

pardon mon frère , je te pardonne , soeur

je vous bénis en mon coeur

toi l’ennemi de toujours et d ‘hier

si le mal vient de toi, il ne me souillera pas,

il ne viendra plus de moi

car je suis libre de ta haine , enfin!

Michèle Rosenzweig-« le tutoiement divin »