quelquefois l’aspect calciné du bush trouve dans le feu solaire
du soir un épanouissement et une beauté inégalables . tous les
couchers de soleil du monde sont des beautés mais en australie sur
la plaine à l’infini , le soleil semble être mangé par la terre
.
australie
Australie/coucher de soleil sur les îles
sunset on the islands – crayons de couleur et pastels gras
les couchers de soleil sur les îles de la grande barrière de
corail sont tropicaux !!! ici aux alentours de whitsunday islands
……
australie / perroquets
pastel à l’huile -1984
j’ai vu beaucoup de ces perroquets chamarrés dans le queensland
où on les appellle des fruit parrotsparce qu’ils se régalent de
fruits dans les arbres .quand ils s’envolent c’est un élan de
couleurs plein de gaité . leurs cris sont moins harmaonieux que
leurs plumages !!!!
australie /galah
pastel à l’huile-1984
ces perroquets roses et gris se perchent dans les eucalyptus par
colonies ce qui donne à ces arbres un peu sévères une floraison
extraordinaire de couleurs tendres et animées .
australie /kookaboora
cet oiseau très commun en australie est un martin pêcheur
réputé pour son rire à travers le bush…..
enfant, j’ai appris une comptine qui disait
kookaboora rit dans l’eucalyptus
heureux comme un roi il rit tant et plus
ris , ris , kookaboura ris !
kookaboora rit
faisons comme lui ……
je ne pensais pas que bien plus tard je verrais ces oiseaux
mythiques face à face !!!!
australie / koala
le plus populaire des animaux de la faune australienne ! cachés
dans les eucalyptus ils en mâchent les feuilles toute la journée.
de nature placide , ils sont adorables comme de gros nounours
!!!
pastel à l’huile -1984
australie /oppossum
pastel à l’huile-1984
extrait de « down under » roman de michèle rosenzweig-editions
edilivre.com–2011
(…) Le nouvel appartement était vétuste. Tout en
longueur ouvrant sur une petite pelouse devant et une cour à
l’arrière où trônait un magnifique manguier. Les mangues
étaient mûres et il planait une odeur de sucre et de pourri qui
attirait les opossums. De temps à autre un de ces jolis rongeurs
aux grands yeux et à la fourrure épaisse venait se perdre dans
l’appartement. Ce n’étaient pas les seuls habitants
avec qui ils partageaient le logis : si l’on ne prenait
pas garde à ne rien laisser de périssable en vue, et à vider les
poubelles deux fois par jour, il était infesté de coakroaches, de
grandes blattes noires montant le long des murs. Ce qui mettait
Georges hors de lui parce que l’hygiène ménagère de sa
compagne était douteuse, peu habituée qu’elle était à tant de
précautions.
Dans la cour arrière Georges avait aménagé un petit atelier dans
une remise, et il avait acheté quelques outils supplémentaires dont
une scie sauteuse, un rabot électrique, et du petit matériel à main
allant de l’égoïne au marteau de charpentier. Le flea market
était un endroit de trouvailles en or, et le copain Richie le
canadien avait de bons prix sur les outils en tant que mécano.
Georges avait installé à Michelle un bureau dans leur chambre à
coucher, un plan incliné idéal pour dessiner, peindre et écrire,
juste dans la lumière d’une fenêtre. Un jour, il avait ramené
une série de planchettes en bois blanc ramassées elle ne savait où,
et elle avait eu l’idée de faire des puzzles en bois avec de
jolis dessins à l’acrylique et grâce à la scie sauteuse qui
découpait merveilleusement les pièces. Elle en avait appris
rapidement le maniement. Elle vendrait le tout au flea market ainsi
que des pastels qu’elle s’était mise à peindre de la
faune australienne. Manon lui avait apporté entretemps de la
vaisselle, des habits pour les enfants, du papier à dessin. Elle
débarquait avec un tas de vieux trucs de brocante et
s’installait pour le repas que Michelle voulait le plus
français possible pour l’occasion, gratin dauphinois ou
rosbif frites salade. Manon était à Brisbane depuis quinze ans.
Elle travaillait comme femme de service dans une école et était une
grande bavarde devant l’éternel. Chaque fois, Georges et
Michelle ne savaient plus comment se débarrasser d’elle
et de ses trouvailles qui n’étaient pas toujours de bon
goût ni de grande utilité. Mais Manon les couvait comme des
poussins qu’elle avait pris sous son aile, toujours là
et toujours prête à aider, même si on avait besoin de rien.
(…)
australie/écureuil volant
pastel à l’huile -1984
australie/kangooroo
pastel à l’huile -1984
l’animal du bush par excellence . il y en a des grands , des
petits, des gris , des roux …… emblème australien, il prolifère
et c’est régulièrement qu’on lui fait la chasse pour arrêter les
dégats dans les clotures …..
on les chasse en land rover en les éblouissant par les
phares et avec une super carabine , pas très joli comme
régulation écologique ……
australie / buffalo
pastel à l’huile « buffalo » -1984
toute une série sur la faune australienne que je vais vous
faire dé couvrir avec des extraits de mon roman « down under » et des
souvenirs de voyage
(…) C’est aussi la région des buffles et des zébus.
Dans une roadhouse où nous nous arrêtons pour la nuit, nous
dînons d’un steak de buffalo entre deux tranches de pain, le
steak sandwich local. C’est immangeable tellement c’est
dur, surtout juste avec les dents sans couteau ni fourchette.
Rustique, quoi ! Au bar, un abo commande en même temps que
nous et le patron lui refuse, par contre il ne lui refuse pas les
bières …..l’abo doit avoir la cinquantaine, un gars
grand et trappu, à la peau d’ébène, à la mâchoire très
prognate. Il engage la conversation. Je suis seule à vouloir
lui parler, les Roubal et Georges semblent prendre des distances.
Je ne comprends pas son anglais, encore moins sa langue aborigène.
Il me demande si je viens de loin. Je lui réponds de France. Il ne
parait pas me comprendre. Je lui dis que j’ai pris
l’avion pour venir. Il ne parait pas comprendre non plus ce
qu’est un avion. Il me dit qu’il est chasseur de
buffles et me demande si je suis missionnaire en faisant le signe
de croix d’un signe interrogatif. A ma réponse négative, il
prend ma main et la pose contre la sienne. Nos deux mains sont
d’un contraste saisissant, la noire et la blanche, la petite
et la grande, la masculine et la féminine, la lisse et la rugueuse
…..(…)
extrait de Down under , editions edilivre.com. 2011- « le
chasseur de buffles » sur la route de Darwin
Michèle rosenzweig