vue des pyrénées depuis la bastide de sérou .un plaisir de la
couleur et de la lumière
pastel aquarellable
vue des pyrénées depuis la bastide de sérou .un plaisir de la
couleur et de la lumière
pastel aquarellable
une maison aux alentours de Loubens. plaisir des yeux , des
formes , des couleurs
pastel aquarellable
une petite église perdue dans la montagne, entretenue avec ses
géraniums, un bonheur de peindre les formes du clocher et les
cyprès
pastel aquarellable
un roman de grand voyage en australie des années 80 . de grands
espaces , de la lutte pour la survie, un voyage intitiatique,
michelle , l’héroïne en sortira changée. fortement
autobiographique, ce roman est pour ceux qui rêvent d ‘un ailleurs
ou qui y sont confrontés
disponible chez l’éditeur à :
créé en atelier d’aquarelle,autour d’un thème commun que j’ai personnalisé et peaufiné à la maison. avril 2012
aquarelle
balade avec mes pastels au printemps . ici puylaroque , village
typique du sud ouest
la technique employée est le pastel aquarellable sur papier
aquarelle
tourbillon, effet coriolis, la spirale nous entraine vers le
bas,ou vers le haut, vers le trou ,ou vers l’oeil du cyclone. acrylique sur carton
toilé , au couteau
une spirale dans l’espace comme une nébuleuse . j’ai dansé
ce tableau en le peignant dans un mouvement circulaire . acrylique
sur carton toilé , au couteau
image de rayonnement solaire , de tentacules bienfaisants , de
plexus solaire. peint à la suite d’une séance de relaxation la
technique est de l’acrylique sur petit format de toile , à la
brosse .
très belle photo de mon ami vincent pandellé, photographe
professionnel, pour illustrer une nouvelle de « ces gens ordinaires »
intitulée « coquillages » que voici :
Ils avaient dîné sur le vieux port.
Des moules et des frites.
La mer ronflait en bruit de fond.
Les lumières s’allumaient une âme, maintenant que le soir tombait.
Celle du phare, à l’ouest de la rade, prendrait bientôt le relais.
« Allons nous promener sur la plage, » dit-il.
Il pensait : « si tu crois que je vais faire le grand jeu, tu te trompes… Tu vas en baver, sorcière. »
Elle, elle aimait sûrement le ton romantique, comme toutes les femmes. D’habitude, avec les gonzesses, il parlait dru. Celle-là n’était pas comme les autres, il fallait la ménager…
Peut-être au fond d’elle même, aimait-elle qu’il la bouscule un peu. Il paraissait trop sage, tout d’un coup. Elle l’avait connu plus bourru.
Allons bon, voilà qu’il s’était laissé prendre par la tendresse.
La marée avait laissé des coquillages sur le sable mouillé.
Elle les ramassait dans le creux de sa jupe.
« Adorable… » se dit-il et les seuls mots qui s’échappèrent de sa bouche furent : « Qu’est-ce que tu vas en foutre, de ta quincaillerie ? »
L’affichage blasé avait repris le dessus.
Elle le reconnaissait bien là, avec ses airs de ne pas s’en laisser conter. Elle aimait son jeu, ou plutôt son naturel, elle devinait tout derrière ce ton qui voulait se rendre méprisant et n’y arrivait pas du tout.
« Oh, j’en ferai des colliers tahitiens… »
Des colliers. Décidément son côté baba cool ou poétesse égarée l’amusait et l’énervait en même temps. Cela avait le chic de lui faire tomber ses barrières.
« Regarde, une étoile de mer vivante ! Viens, il faut la remettre à l’eau… »
« Qu’est-ce que çà changera, dit-il, il y a des centaines d’étoiles de mer échouées sur les rivages, quelle différence cela fera-t-il ? »
Elle répondit avec un sourire désarmant : « cela changera quelque chose pour celle-là » et elle jeta l’étoile de mer dans les vagues.
Il ne résista plus.
Ecolo en plus…Où avait-il pêché cette sirène à trémolos ?
Décidément, sa fraîcheur lui faisait du bien, comme de l’eau douce après un bain de mer.
Elle l’aimait dans ses dehors griffus, il l’aimait à croquer, cette féminité quelquefois si naïve et gaie.
Il se dit « attention, n’en fais pas un jeu pervers. Dis lui des choses gentilles sinon tu vas la rendre joueuse ou la blesser ».
« Approche-toi » lui dit-il et il l’embrassa en fermant les yeux sur le soleil couchant.
Dans le fond, il n’était qu’un grand romantique. Son petit côté rose frou-frou à elle faisait éclater au grand jour son côté noir atlantique.
Elle lui chuchota à l’oreille « Moule à gaufre, bachibouzouk, sale capitaine Haddock, tu me fais craquer, bernard-l’ermite !… »