Petite lumière

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Petite
lumière

Enfiévrées les foules.

Elles piétinent les étalages.

Noël revient comme chaque année

dans les festins et les orgies des
supermarchés.

Les lustres de fête miroitent des bonheurs
argentés

et chacun croit au père Noël en palpant le vide des
porte-monnaie.

Je me hâte, étrangère, écoeurée.

Mon noël de famille m’attend
sagement.

Sait on encore s’y regarder ?

Les chiens de faïence, les histoires
éculées,

les potins télévisés de décembre feront la une de la
tablée.

Plaisir de la tribu réunie.

Mais moi je pense à cette étoile dans la nuit de
Judée,

à cet enfant dont la destinée était depuis toujours
arrêtée

sur la sombre nuit du monde.

Il est pour moi un cadeau oublié

dont la valeur n’est pas l’or des
banquiers.

Un cadeau sans paillettes ni rubans,

qui m’importe comme une main qui se
tend.

Où courent ils tous, tous ces hommes
agités ?

 Ils essaient de s’aimer une fois par
an

sans un regard pour le mendiant

et même le mendiant a le cœur
arrogant….

Un simple chant montant de nos vies désolées serait un
début.

Celui là , celui là est venu partager notre
humanité,

offrir à chacun la joie d’un
recommencement.

Il suffirait d’un peu de foi et tout
changerait…

En toi, je crois,

comme un roi  devant une étoile,

comme un berger devant un ange,

comme un enfant devant un bébé,

tu me combles d’amour

dans un monde perdu qui veut
t’ignorer

et encore l’on t’oubliera ce soir de
vanité

et j’ai mal tant les fêtes sonnent creux de leur
impiété.

Les noëls païens ripaillent

la fête des ventres et des victuailles.

Les noëls chrétiens sont si habitués

à un jésus de plâtre et de religiosité,

qu’ils  t’ont relégué à de tristes
prières récitées

dans des églises abandonnées.

Tu es ma lumière dans la nuit
d’hiver,

tu es ma joie d’exister toute entière

et en ce noël,

dans le bruit  alentour des rires, des verres
,

des alcools pour s’oublier,

toute propre  toute neuve, toute
illuminée,

ma minute de silence t’est réservée.

 

michèle rosenzweig-le tutoiement
divin

noël c’est aussi cela

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c’est la naissance d’un enfant en Judée . il n’est surement pas
né en décembre mais la tradition l’imagine naitre comme la lumière
du monde dans la nuit la plus longue du solstice d’hiver. Appelé
fils de dieu parce que dieu lui même venu en chair dans un monde de
pécheurs, il nous a montré le chemin vers dieu, par la prière et la
reconnaissance que nous avons besoin de lui pour être sauvés de nos
fautes et de nos maladies . c’est cela l’évangile , la bonne
nouvelle , jésus est venu pour vous  réconciler avec dieu. il
a dit de lui même:

« je suis le Chemin , la Vérité et la Vie . Nul ne vient au Père
que par moi « .

en ce temps de noël , je viens comme ambassadrice du grand dieu
vivant . la porte est ouverte , parlez lui et il vous montrera
comme il existe et combien il veut faire de vous  son enfant ,
parce qu’il est Amour

je suis venue telle que j’étais , comme un petit enfant devant
lui le 17 décembre 1990, j’ai prié dans mon coeur que je
l’acceptais comme sauveur  et il a répondu .

non, le christ n’est pas une image sainte ni une tradition
éculée . il est vivant . il a été déformé par la religion mais il
est toujours là pour vous offrir une nouvelle vie .

c’est aussi cela le message de Noël

Ma voix d’écriture

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Ma voix d’écriture

Je voudrais écrire un testament, que ma voix se lise encore
après la mort, se perpétue, à mes enfants, mes amis de lecture de
demain.

Je voudrais écrire un hymne, grande fanfare solennelle de ton
Amour.

Je voudrais écrire une pensée, aussi libre, aussi légère que
l’esprit de liberté.

Je voudrais écrire un mot, qui serait Toi, qui serait Moi, qui
serait DEUX.

Je voudrais écrire un souvenir, pour que le passé soit bonheur,
pour que s’exorcise le malheur.

Je voudrais écrire un rêve, un rêve e d’enfant, danser, un
rêve de jeune fille, aimer un rêve de femme, t’épouser.

Je voudrais écrire un arbre, une fleur, un nuage, pour
qu’ils sentent bon, pour que leur bonté émerveille.

Je voudrais écrire un rire, un sourire, une tendresse, une joie,
presque à les toucher du doigt.

Je voudrais écrire une voix, celle de la générosité, celle qui
sait donner, et sait recevoir, celle du chant retrouvé, plein,
savoureux, qui rassasie.

Je voudrais écrire l’habitation, la demeure, la force du
divin qui ouvre ses portes surla Vie.

Je voudrais écrire, alors j’écris.

Michèle Rosenzweig-« j’en parle à mon chat »  proses
poétiques 

préparatifs de noël

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ça sent l’approche de noël, on
s’affaire ….. on prépare …. on invente……on fait des listes
……joyeux préparatifs !!! et joyeux Noël !!

Signé  Rosemitch , votre
Betty Boop !!!!

extrait de « le voyage en sapin  » -Déclinaison de femmes –
edifree.com-2011

(…) Une demie heure plus tard, elle sortait la voiture du
garage, fermait la barrière et allait droit chez le pépiniériste.
Elle acheta un sapin. Un grand. Le plus grand depuis la fin des
noëls vosgiens. Il y avait la place dans la maison et bientôt six
petits-enfants : dans sa dernière lettre, Michel annonçait la
venue au monde d’un deuxième bébé, pour février/mars au plus
tard. Elle chargea l’arbre dans la voiture, le déposa dans le
garage et repartit aussitôt faire les achats de noël en ville. Les
gestes se succédaient naturellement, s’enchaînaient
conséquemment les uns aux autres sans heurts, sans aucun à-coups de
doute. Elle gara sa voiture, flana le long des boutiques, eut envie
d’énormément de choses qu’elle ne pouvait
s’offrir, entra dans un ou deux magasins, choisit des cadeaux
drôles ou tendres qui convenaient aux gens qu’elle aimait et
papiers et rubans pour faire les paquets qu’elle ne laissait
jamais faire par une vendeuse, fut -elle la plus attentionnée. Le
carnet de chèques lui permettait des achats à crédit tout à
fait  confortables. Demain, arriverait son salaire.(…)

(…) Rentrée à la maison, Odile se mit à l‘emballage des
cadeaux, non sans avoir essayé elle-même tous les jouets des
enfants. Elle s’amusait comme une folle. De son temps, on
n’avait pas des jouets comme cela. On recevait une orange, un
bout de chocolat et des choses utiles pour le restant de
l’année. Pourtant il y avait la même excitation et la même
extase dans les yeux des enfants .Noël avait toujours été la
fête sacrée, la fête des racines, de la continuation du monde et de
son commencement. C‘était le point de repère, le rituel et la
trêve où chacun essayait pour un moment l’oubli, la bonne
volonté et l’espoir. C’était pour Odile plus
qu’un symbole, plus qu’une tradition, plus qu’une
célébration, plus qu’un cliché d’amour universel ou
qu’une spasmodique chrétienté. C’était le culte de
l’étoile et du solstice, le culte de la pérennité, celui du
retour à l’enfance, le culte de la joie et du partage
qu’on voyait semblables dans les bonnes joues rouges
d’un vieillard à barbe blanche descendu d’une cheminée
et celles d’enfants que la vie au grand air ou tout
simplement l’enthousiasme avaient colorés.

Elle se sentit païenne, pieuse et d’une sagesse vieille
comme l’humanité….(…)

Michèle rosenzweig -le voyage en sapin